Des mù lán habitent mon quartier
Les Chinois les disent sacrés
Là-bas, mù lan est en son royaume
Ici c’est Magnolia qu’il se nomme
Sa fleur, un temps prisonnière
A l’étroit sous sa capuche d’hiver
Dévoile ses parfums sensibles,
Au printemps, où tout est possible !
Il dessineraient les rêves…
Partout, même sur la grève
Ses pétales en robe du soir
Nous racontent tant d’histoires